Le passé fantasmé de l'Histoire de la France - 4
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IV - Quelques personnages et événements
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SAINT DENIS http://fr.wikipedia.org/wiki/Denis_de_Paris Extraits du livre de Colette BEAUNE, Naissance de la nation France, p83
" Saint Denis est le premier en date et longtemps le seul et principal patron des rois et du royaume. Des Carolingiens au début du XVe siècle, l'affinité spirituelle entre l'évangélisateur de la Gaule et le pays n'est pas contestée. Pourtant, ce patronage présentait des inconvénients : la personne même de l'évêque, sa vie, la date à laquelle il avait vécu, les uvres qu'on lui attribuait, le lieu de sa sépulture, rien de tout cela ne faisait l'unanimité. Malgré l'autorité d'Hilduin, qui avait vers 835 identifié l'Aréopagite évêque d'Athènes converti par saint Paul et l'évêque de Paris du même nom, des doutes avaient continué à être émis, ailleurs certes qu'à Paris mais de manière continue et cohérente. Aux XIIe et XIIIe siècles, le soutien royal fixa en faveur du saint une vérité officielle qu'on n'osa plus guère discuter, bien que de loin en loin des érudits curieux eussent accumulé toutes les pièces d'un raisonnement qui aurait permis de démolir la Vita d'Hilduin. Mais ce raisonnement, on ne le fit pas, car attaquer Saint-Denis, c'était attaquer le roi. L'abbaye s'était identifiée â la dynastie et elle assurait pour celle-ci certaines fonctions indispensables. Saint Denis était à la fois le patron du roi, celui du royaume et de la couronne. Patron du roi, il protégeait son corps contre les blessures ou la maladie. Il gardait son âme du mal et l'assistait au moment de la mort. Toute une série de visions de Dagobert à Charles Martel, Charlemagne, Charles le Chauve et Philippe Auguste illustrèrent ce thème. Grâce à l'Aréopagite, le roi échappa à l'enfer puis même au purgatoire pour finir à la fin du Moyen Âge par gagner un paradis automatiquement assuré par les rites nouveaux de la mort royale, autant que par l'aide divine. Patron de l'ensemble du royaume, Denis l'a évangélisé dans sa totalité. " Saints
martyrs, parmi lesquels :
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Lucien
Jerphagnon, Les dieux & les mots, Tallandier, 2004, p 377-380. | |
Selon La Légende Dorée de Jacques de Voragine, Saint Denis [ou Dionysius, Dennis, Denys (? v.260 - ? v.272), patron de Paris, martyr chrétien], après avoir été décapité à la hache, (ainsi que ses deux compagnons Rustique et Éleuthère) sur une colline appelée Montjoie, un important centre cultuel païen. Après son supplice, Denis aurait marché pendant six kilomètres, sa tête sous le bras (céphalophorie), guidé et soutenu par des anges ... jusqu'au lieu nommé Catulliacus. Sainte Geneviève, vers 460, y construisit une basilique dans laquelle seront enterrés tous les rois de France à partir de Clotaire II. Peut-on reconnaître en lui le Dionysos latin ? |
Robert
Gaguin (1434?-1501) - Compendium de Francorum gestis, ab ipso recognitum
et auctum
Paris - 1501 - BnF - département Réserve des livres
rares, RES-L35-11
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1231316
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1231316/f4.image#
MONTJOIES ET OFFICES "A côté
des tombeaux et menant à eux entre Paris et Saint-Denis se trouvait toute
une série de petits monuments commémoratifs comme les stations d'un
chemin de croix, qu'on appelait les Montjoies. Il y en avait neuf. C'étaient
des croix surmontant une base à trois arcatures où s'inscrivaient
des statues de rois : Philippe Auguste, Louis VIII et Saint Louis sur certaines
et Philippe seul sur d'autres. Il y avait eu, en effet, deux programmes de constructions,
l'un en 1223 de Mantes à Paris et Saint-Denis : " A chaque reposée
du cercueil, faisait-on une croix... " raconte Guillaume Le Breton, et l'autre
en 1270 pour le corps de Saint Louis que le roi Philippe III avait lui-même
aidé à porter à l'abbaye. Ces oratoires où se produisaient
des miracles et où souvent on construisit ensuite des prieurés n'étaient
pas rares dans le royaume, mais partout ils étaient dédiés
à des saints et non à des rois. Homologues si l'on veut des galeries
des rois des cathédrales ou de celle de la grande salle du palais royal,
ils célébraient le roi plus que saint Denis. Ils reliaient par un
chemin sacralisé l'abbaye à la capitale. Un montjoie était un monticule bordant les chemins ; par attraction de mont et joie, du francique mund-gawi, (proprement "protection du pays"), ces monticules ayant dû servir de postes d'observation. (Larousse Etymologique) "Munjoie", c'est aussi dans La Chanson de Roland (1080), le cri de guerre des Francs, parole criée dont le pouvoir faisait fuir l'ennemi.
"Munjoie", c'est aussi, toujours dans La Chanson de Roland, les noms de l'oriflamme et de l'épée de Charlemagne dont le pommeau aurait été décoré d'un caducée (cf. Anne Lombard-Jourdan, Montjoie et Saint Denis, CNRS, 1989, pp. 57, 123, 131) Joyeuse était le nom de l'épée de Charlemagne. De l'ancien français Joiel = joyeux/joyaux ; au féminin : Joiele = joyeuse, issu du francique Gawi = joie. L'épée fait partie des regalia du Royaume de France. Selon la légende, elle portait dans son pommeau de nombreuses reliques, entre autres celle de la Sainte Lance. http://fr.wikipedia.org/wiki/Joyeuse_(%C3%A9p%C3%A9e)
Durendal, l'épée de Roland, n'aurait pas été en reste : son pommeau aurait conservé plusieurs reliques convoquant la force des saints dans la main de Roland : une dent de saint Pierre, du sang de saint Basile, des cheveux de saint Denis et un morceau du vêtement de sainte Marie. L'épée peut être simplement regardée comme une arme à double tranchant dont l'axe marquerait la dualité ; de forme parfois ondulatoire comme la flamme, ou sinusoïdale, elle pourrait être assimilé au caducée et ses deux serpents enroulés, symboles du savoir, de la pensée créatrice et de l'activité. Dans La
Chanson de Roland, Geoffroy d'Anjou porte l'oriflamme de saint Denis nommée
Monjoie qui a remplacé l'oriflamme de saint Pierre appelée Romaine
(que saint Pierre remet à Charlemagne sur une mosaïque de l'abside
du triclinium du Latran, la salle à manger du pape Léon III). Selon d'anciens témoignages, l'oriflamme romaine aurait été : d'azur semé de roses de gueules. Celle de saint Denis aurait été un drapeau allongé à plusieurs queues : de gueules frangé de houppes de sinople.
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LOUIS IX - (SAINT LOUIS)
Louis IX (Saint Louis) La
croix qu'il porte à l'épaule gauche et son épée symbolisent : | |
![]() | Il participe aux 7ème (1249-1254 : Saint Louis est capturé avec ses hommes en 1250) et 8ème Croisades (il meurt le 25 août 1270 sous les remparts de Tunis). |
En 1238, Louis IX rachète aux Vénitiens une partie des reliques gagées par l'empereur latin de Constantinople, dont la couronne d'épines. Le 30 septembre 1241, la Vraie Croix et sept autres reliques du Christ, notamment le 'Saint Sang' et la 'Pierre du Sépulcre' sont acquises. En 1242, neuf autres reliques, dont la 'Sainte Lance' et la 'Sainte Éponge' venaient rejoindre les précédentes. En 1248, pour accueillir l'ensemble des reliques, le roi fait construire et consacrer la Sainte-Chapelle, dans l'île de la Cité, au centre du palais royal. http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_IX_de_France http://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte_Croix
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L'analyse
de Chiara MERCURI, Stat inter spinas lilium
: le Lys de France et la couronne d'épines
http://www.cairn.info/revue-le-moyen-age-2004-3-page-497.htm
les
frères Limbourg | La Sainte-Chapelle de Paris fut construite entre 1239 et 1248 par Saint Louis pour abriter la Couronne d'épines et les autres Instruments de la Passion du Christ transportés, sous son règne, de Constantinople à Paris. http://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte-Chapelle Ces reliques provenaient de Jérusalem avant d'arriver au 13ème siècle à Constantinople puis à Paris. A la Révolution, elles disparurent presque toutes. Deux, la Couronne et la Croix, sont demeurées et ont été déposées à Notre-Dame au début du 19ème siècle. http://www.ordre-du-saint-sepulcre.org/lieutenance/reliques.htm |
23 novembre 1407 Assassinat de Louis d'Orléans Voyant le pouvoir lui échapper, le duc de Bourgogne fait assassiner (rue Vieille-du-Temple, à Paris) son cousin alors que celui-ci venait de rendre visite à la reine. Ce meurtre provoque la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons. Remarquer la main coupée que la tapisserie rappelle. http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Ier_d'Orl%C3%A9ans http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=14071123 | |
Assassinat de Louis d'Orléans Selon certains dires, le duc de Bourgogne eut la main droite sectionnée comme le fit Jean sans Peur quelques années auparavant à son cousin Louis Ier d'Orléans. | Cet homme, debout sur le pont, a les mains coupées que signalent les deux traits noirs en bout de manches. La main gauche pend comme désarticulée. |
10 septembre 1419 Assassinat de Jean sans Peur
Philippe le Bon, duc de Bourgogne (1396-1467), portera presque toute sa vie le deuil de son père en ne s'habillant qu'en noir. Le meurtre relance la querelle entre Armagnacs et Bourguignons, divisant des Français déjà affaiblis par la défaite d'Azincourt. Charles est déshérité par son père Charles VI le Fou. Il devra attendre dix ans pour que Jeanne d'Arc l'aide à retrouver le trône de France. http://fr.wikipedia.org/wiki/Assassinat_de_Jean_sans_Peur http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=14190910&ID_dossier=45
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" Le traité d'Arras qui, en 1435, sembla apporter la paix entre la France et la Bourgogne, commence par l'amende expiatoire du meurtre de Montereau : édifier une chapelle dans l'église de Montereau, où avait d'abord été enterré le duc Jean et où à perpétuité serait chanté chaque jour le requiem ; dans la même ville, un couvent de Chartreux, une croix sur le pont où le meurtre avait été accompli, une messe au couvent de Champmol à Dijon, où étaient inhumés les Ducs de Bourgogne. Et ce n'était là qu'une partie des amendes que le Chancelier Rolin avait exigées de la part du duc : églises et chapitres à Rome, Gand, Dijon, Paris, Saint Jacques de Compostelle et Jérusalem, avec des inscriptions lapidaires destinées à commémorer l'acte de l'amende. Un besoin de représailles qui revêt des formes si circonstanciées, doit avoir été prépondérant dans l'esprit. Et qu'est-ce que le peuple aurait mieux compris dans le gouvernement de ses princes, que ces primitifs et simples motifs de haine et de vengeance ? " Johan
Huizinga, Le Déclin du moyen âge, Payot, 1932 |
Jeanne d'Arc (janvier 1412 ? - 30 mai 1431)
Elle prend à sa charge la guerre contre les Anglais à la place du
roi,
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QUATRIÈME JOUR POUR
LE LUNDI 6 JANVIER 1913
Charles
Péguy |
Les ennemis de la France à la fin du 15e siècle
Le coq français ne défèquerait-il pas sur les deux lapins anglais ? chapiteau
intérieur - église de Cormery http://www.patrimoine-histoire.fr/Patrimoine/Cormery/Cormery-Notre-Dame-de-Fougeray.htm
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Deux mouvements convergents ont
permis de faire du coq gaulois, pourtant difficile
à récupérer, un emblème royal : la redécouverte
timide des Gaulois et celle des philosophes de l'Antiquité par les humanistes.
En Italie, puis en France, le coq blanc, l'oiseau de Jupiter et de Mercure, se
"refait les plumes et le bec". Trois rois de France successifs choisissent
cet emblème. L'Opus Davidicam, dédié vers 1495 à
Charles VIII par le moine mendiant italien Jean de Legonissa,
s'ouvre sur une page de garde où deux coqs blancs soutiennent l'écu
de France et foulent aux pieds un serpent et un renard. Le roi de France fut appelé Gallus. Louis XII et surtout François 1er s'y reférèrent. A la Renaissance, le coq et la France furent unis. |
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Les animaux bellicistes du bas montrent leurs dents et s'opposent aux animaux pacifiques de la moitié supérieure à l'instar du roi français (le cerf) qui sourit. Voyons-y aussi l'opposition entre l'Enfer (en bas) et le Paradis (en haut). Une première "lecture" m'avait fait écrire : " De gauche à droite : le lion de Bourgogne - le léopard de l'Angleterre - l'hermine de Bretagne - l'hyène de Turquie (l'hyène est symbole de stupidité en islam) ou le Juif (?)" Maintenant, je vous propose de " lire " la séquence tissée ci-dessus comme relatant la " Guerre folle ".
De gauche à droite : le lion de Bourgogne - le léopard de l'Angleterre - l'hermine de Bretagne - l'hyène c'est-à-dire la Guyenne - un oranger c'est-à-dire la maison d'Orange. Soit les princes qui se révoltèrent contre Anne de Beaujeu régente. " Un historien du XVIe siècle a baptisé tous ces événements du nom de Guerre Folle. Le terme, qui a un parfum d'épopée, ne convient guère. A la vérité, il s'est agi de déplacements désordonnés, de trafics sournois motivés par d'étroites ambitions et d'abandons sans panache " (Pierre Pradel, Anne de France, 1461-1522, Publisud, 1986, pp. 75-76) Yvonne
Labande-Mailfert est d'un autre avis : "Il s'agissait donc bien d'une
guerre " folle ". Ce qualificatif, dont l'invention a été
attribuée à l'historien Paul-Emile l'insana militia
est entré tout naturellement dans le vocabulaire du roi et de ses
fidèles. On trouvera en effet dans plusieurs lettres de Charles, au cours
de l'été 1488, les expressions suivantes au sujet des rebelles :
" C'est le voyage des folz " ... " Qui ne fera paour aux folz,
il ne s'en pourroit que trop assembler ". .. " Qu'ils reconnaissent
leur folie. " Les faits de guerre en sont arrivés à un tel
point pendant l'été 1488 que la Bretagne pourrait bien être
devenue une trappe pour ces " folz ". (Charles VIII - Le vouloir
et la destinée, Fayard, 1986, p. 66) La " Guerre folle " opposa, entre 1485 et 1488, contre la régente Anne de Beaujeu (après la mort de Louis XI et en attendant la majorité du jeune Charles VIII) un parti princier. Cette révolte est à l'origine de l'annexion de la Bretagne au domaine royal. Du côté des princes
: les ducs René II de Lorraine, François II de Bretagne, Louis II
d'Orléans (cousin du roi et futur Louis XII), le prince d'Orange, le comte
d'Albret, le comte d'Angoulême. Jean de Lescun, bâtard d'Armagnac,
comte de Comminges et gouverneur de Guyenne, et Commines, soutiennent la révolte
de leurs conseils. Ils sont soutenus par les ennemis étrangers du roi de
France : Angleterre, Castille-Aragon et Autriche-Bourgogne. "
Jean IV de Chalon-Arlay (ou Jean de Chalon) (1443-8 avril 1502) prince d'Orange,
seigneur de la Maison de Chalon-Arlay. Par sa fille Claude, il est l'ancêtre
de la Maison d'Orange-Nassau et de la reine Beatrix qui règne actuellement
sur les Pays-Bas. L'attitude de la hyène est équivoque : défèque-t-elle sur l'oranger ? Est-ce Pierre de Bourbon qui " défèque " sur le prince d'Orange ? http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_IV_de_Chalon-Arlay L'hermine touche-t-elle la corne de la licorne de la pointe de son museau dans le but de se purifier ? (même si dans un espace à trois dimensions elle ne peut le faire). La Bretagne est un territoire qui 'doit' revenir au royaume de France. http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_Bretagne La "Guerre folle" s'est conclue en Août 1488 : François II doit signer le traité du Verger et accepter de ne pas marier pas ses filles sans l'avis et l'agrément du roi de France. En 1490, une nouvelle guerre avec le roi de France reprend quand Anne de Bretagne se marie par procuration avec Maximilien d'Autriche. Charles VIII fait reconnaître la nullité de ce mariage conformément au traité de 1488, et épouse Anne à sa demande en 1491. Puis en 1498, Louis XII rompt son propre mariage avec Jeanne de France pour épouser la duchesse et reine douairière Anne, veuve de Charles VIII et en 1514, Claude de France, fille d'Anne et de Louis XII, hérite de la Bretagne. Malgré l'opposition de sa mère et après sa mort, elle épouse François 1er à qui elle lègue le duché. - - - - - - - - - - - Dans la chapelle
du château de Montrichard, aujourd'hui
église paroissiale de Sainte Croix, le duc d'Orléans (plus tard
Louis XII) pour complaire au roi Louis XI épousa sa fille Jeanne
de France le 8 septembre 1476 ; il devait la répudier à son
avènement au trône, et l'ancienne reine, retirée dans un couvent,
devait être canonisée sous le nom de Sainte Jeanne de France. - - - - - - - - - - - - La Guyenne : possession des rois dAngleterre de 1188 à 1453, la Guyenne est réunie au domaine du roi de France après la bataille de Castillon, qui mit fin à la guerre de Cent Ans. Donné en apanage à son frère Charles de Valois par Louis XI en 1469, le duché revint définitivement à la couronne française à la mort de celui-ci en 1472. "Les Bestiaires s'autorisèrent pour voir dans l'hyène une bête 'mauvèse et orde', image peu flatteuse du pourvoyeur d'enfer. Ses faux changements de sexe, et de pelage firent aussi d'elle l'image allégorique des Juifs dans leurs passages alternatifs du culte du vrai Dieu à celui des idoles, l'image aussi de 'l'home double, faus et vagant', qui sert tour à tour 'Ihesu-Crist nostre verai sire' et Satan son ennemi ; et le le déguisement de sa voix lui fait symboliser à merveille le perfide Tentateur." écrit Louis CHARBONNEAU-LASSAY (Le Bestiaire du Christ, Albin Michel, 2006). Ce même auteur signale que le cerf est le symbole : du Christ combattant, de la lumière, de l'abondance (pour les Gaulois), des Apôtres (Saint Jérôme), de l'âme chrétienne (par sa soif ardente). |
Quatre animaux en" figures de bord " sont-ils "images" de personnages contemporains ? - la bécasse : François de La Rochefoucauld, dont les armes apparaissent sur l'une des tapisseries. Elle regarde la rose de sang qui "baptise" le héron. - le canard : qui est-ce ? Regarde-t-il aussi la rose ? - l'oiseau plongeant dont on ne voit que la queue : est-ce un Bourbon cherchant nourriture dans la "bourbe" de la rivière ? - le héron (oiseau noble, associé aux âmes des élus, volant haut dans la sérénité du ciel) : Mace Héron (1403-1466), trésorier des guerres du roi Charles VII. Ses autres charges : maître extraordinaire des comptes - trésorier des guerres du dauphin - trésorier général de toutes les finances du dauphin - secrétaire de Louis d'Orléans - receveur général des finances - garde des coffres du duc d'Orléans - garde du chateau de Nîmes. Geneviève, l'une de ses filles, épousa en 1423 Guillaume Jouvenel des Ursins, baron de Treignel, chancelier de France, dont Jean Fouquet fit le portrait à voir au Louvre. La rose qui 'sublime' la blessure du chien, au-dessus de sa tête, lui est-elle destinée ? Selon les Bestiaires, le héron veille, une patte calée sur une pierre ; ainsi, s'il s'endort, il tombe ! Le roseau des étangs, plante est très commune, est appelé aussi massette à larges feuilles, masse d'eau, quenouille, roseau-de-la-passion. http://fr.wikipedia.org/wiki/Massette_%C3%A0_larges_feuilles Dans La Chasse, il faut toujours, vous recommande Howard, suivre la trace du SANG : l'écureuil-Jean Fouquet et/ou Anne de Bretagne, le cor-Graal, l'épée de Saint-Louis Croisé, le héron-Macé Héron sont situés sous des coulées de sang christique ! |
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